Depuis la guerre des mines entamée dans les années 70 jusqu’au pilotage assisté par intelligence artificielle ou par voie acoustique, de nombreux acteurs du territoire se sont spécialisés dans les drones et robots sous-marins, avec pour objectif de répondre aux besoins de la Marine nationale ou de la Direction générale de l’armement (DGA), d’organismes de recherche tels qu’Ifremer ou le Shom, ou encore de l’industrie et notamment du secteur de l’oil & gas.
Aux côtés de poids-lourds comme Thales ou Exail qui développe des solutions dédiées au positionnement et à la navigation sous-marine qui s'exportent dans le monde entier, des entreprises locales développent ainsi des solutions de pointe qui s’exportent dans le monde entier. C’est notamment le cas d’Hytech Imaging qui s’est spécialisée dans le recueil de données hyperspectrales permettant de mesurer les fonds marins depuis les airs ou depuis l’espace.
Un dynamisme également porté par la présence de l’Université de Bretagne Occidentale et de grandes écoles telles que l’ENIB, IMT Atlantique ou encore l’ENSTA Bretagne, qui proposent notamment une spécialité en robotique mobile autonome. Baptisée Sperob, cette formation forme chaque année une quarantaine d’ingénieurs et met notamment l’accent sur la robotique sous-marine ou encore l’hydrographie et l’océanographie.
Des infrastructures comme la Sea Test Base portée par l’association Celadon permettent par ailleurs de tester en conditions réelles les dernières innovations dans le domaine de l’instrumentation, de la robotique ou des systèmes navals. Autant d’atouts pour aller toujours plus loin dans la recherche et l’exploration des fonds marins, mais également dans la conquête de nouveaux marchés en France comme à l’international.
Photo : Olivier Dugornay