Ce robot sous-marin autonome de 4,5 mètres sera en capacité de réaliser des plongées sans lien physique avec le navire de surface avec une durée d'autonomie de 24 à 48h. Sa vocation est donc d'explorer les grands fonds et de préparer les plongées des autres engins de la Flotte.
Ulyx se distingue de ses homologues japonais, américain et britannique par ses performances de navigation et un niveau d’équipements inédits qui s’affichent comme une véritable rupture technologique dans l’exploration des abysses.
Parmi ces nouvelles fonctionnalités, une capacité d’observation multi-échelles : il sait à la fois voir de loin, et étudier de près grâce à un appareil photo haute-résolution. Il est équipé d’équipements de cartographie acoustiques pour l’observation à grande échelle, tels le sondeur multifaisceaux, le sonar d’imagerie SAS (sonar à antenne synthétique) et le sondeur de sédiment.
Il dispose aussi d'un ensemble de capteurs permettant la mesure des paramètres physiques et chimiques de l’eau, des concentrations de méthane ou d’oxygène, de l’acidité... et de détecter des anomalies du champ magnétique.
Après une phase de tests et de qualification. Ulyx sera au service des sciences océaniques au cours de l'année 2022.
Ce nouvel engin vient donc compléter le parc d'équipements sous-marins de la Flotte Océanographique Française, infrastructure de recherche nationale opérée par Ifremer et qui regroupe l'ensemble des moyens navals français appartenant aux quatre organismes fondateurs (CNRS, Ifremer, IPEV, IRD).
Les services proposés par la Flotte au monde académique et aux industriels sont présentés dans le portail des infrastructures et équipements de recherche de la mer.