« Les premiers visiteurs sont ravis ; les abonnés trouvent cela génial et reviendront car le concept de science « en train de se faire » évolue dans le temps ». C’est par ce grand enthousiasme que commence l’interview de Céline Liret, Directrice scientifique d’Océanopolis.
crédit photo: Anna Guillerm |
Les professionnels impliqués dans les projets sont des chercheurs et aussi des techniciens, des étudiants, des post-doctorants et des ingénieurs de recherche. En bref, des femmes et des hommes dans lesquels les jeunes et en particulier les lycéens pourront se projeter. Le lien avec l’activité économique de la région n’est pas non plus à négliger. A ce jour, à Océanolab, on étudie les impacts du changement global sur l’huître plate et sur l’ormeau l’année prochaine. De tels sujets concernent la conchyliculture, la pêche de loisirs ainsi que la restauration.
Tout d’abord un accès à des équipements scientifiques définis par l’équipe de l’IUEM/UBO qui coordonne aux côtés d’Océanopolis le projet Océanolab. Il s’agissait d’investir dans des installations « standard » adaptés à différents projets, comme des bassins d’expérimentation équipés de systèmes de filtration. Océanolab est aussi une occasion exceptionnelle pour les équipes de recherche de réaliser des expériences sur un temps long (environ 12 mois). Une chance quand on sait que l’accès à ce type d’installation ne dure en général que deux ou trois mois.
On n’y pense peut-être pas de suite mais réaliser ses travaux de recherche en direct à Océanopolis, c’est être présent tous les jours même les samedis, les dimanches et pendant les vacances scolaires. Fort heureusement, les équipes impliquées dans les projets ont aussi été choisies pour leurs appétences à la médiation scientifique vers le grand public. Océanopolis définit et met en œuvre cette médiation au quotidien afin de faire le lien entre la science et la société.
Océanolab, c’est à la fois la recherche et la médiation scientifique rassemblées dans un même lieu pour partager la science « en train de se faire » !
Crédit photo vignette de l'article : L'oeil-de-paco